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25 août 2010
Ils étaient près de 200, il y a quelques jours, à manifester au Pas de Peyrol, au pied du Puy Mary, contre l'installation des éoliennes dans les zones de montagnes ou encore dans les parcs régionaux. Le collectif de sauvegarde du Cantal et le collectif Massif central et Ardèche se sont fait entendre haut et fort auprès des nombreux touristes de passage.
« Nous ne voulons pas de l'éolien industriel. Ni pour nous, ni pour les autres, déclarait François Leloustre, président du collectif Massif central et Ardèche. Notre objectif, c'est de regrouper, informer et soutenir tous ceux qui luttent pour préserver l'environnement et la qualité de vie ».
Le collectif Massif central stop éole qui regroupe une soixantaine d'associations en Auvergne et en Ardèche a voulu donner l'alerte sur une « politique arbitraire » en terme d'installation d'éoliennes.
Émilie Auffret - 11 août 2010
Heure de pointe au pas de Peyrol. Il est 12 h 30. Entre les touristes et les manifestants antiéoliens, le site n'est pas assez grand. Un endroit grandiose et symbolique pour les associations venues crier leur colère. « Il y a déjà près de 150 éoliennes en Auvergne. Jean-Louis Borloo veut nous en imposer 360 de plus ! », dénonce François Leloustre, représentant du collectif Massif central stop éole.
Par une circulaire du 7 juin 2010 adressée aux préfets, Jean-Louis Borloo décline l'objectif des 500 mâts par an qu'il répartit à chaque région : 36 par an pendant 10 ans en Auvergne, 67 en Picardie et une seule en Corse. « Le ministre de l'Écologie se comporte comme un chef des ventes », regrette Jean-Louis Moret, représentant du collectif de sauvegarde du Cantal contre l'éolien. Il compte 29 éoliennes déjà implantées dans le département. 56 seraient en projet.
La préservation des paysages pose question. « M. Borloo a même fait retirer des débats parlementaires un amendement sur l'interdiction d'implanter des éoliennes dans les parcs régionaux », ajoute Jean-Louis Moret.
Les riverains des parcs éoliens en ont profité pour intervenir. Eliane Chalier habite à 600 mètres des mâts du col de la Fageole. « Ces pylônes de 150 mètres de haut sont une agression physique. Nous avons des acouphènes, des maux de têtes. »
Les associations pointent également le coût important de cette énergie durable par rapport à « une rentabilité écologique moindre ».
Enlace: http://www.lamontagne.fr/editions_locales/cantal/le_vent_de_la_discorde_souffle_sur_l_eolien...