Multimedia > Protestas > Dans les Franches-Montagnes, la révolte s'organise contre les éoliennes
AVENIR ÉNERGÉTIQUE - Les éoliennes poussent dans l’Arc jurassien là où le vent souffle. Mais au fait comment marche une éolienne? Quelles sont les stratégies des promoteurs et quels sont les arguments des opposants et des fans des hélices? Canal Alpha y consacre cette semaine son Minimag.
Les monstres d’aciers ne font pas le bonheur de tout le monde. Les pro et anti-éoliens aiguisent leurs arguments. Du coeur d'une éolienne du Mont-Crosin au site de sept éventuelles génératrices à Sainte-Croix, Canal Alpha est allé rencontrer ceux qui les considèrent comme des «verrues dans le paysage» comme ceux qui voient en elles une solution d'avenir aux problèmes écologiques.
Si les oppositions échouent, 87 nouvelles éoliennes pourraient pousser d'ici 2016 sur les crêtes jurassiennes.
Canal Alpha | 4 mars 2011 | Clémence Antille
Enlace: www.arcinfo.ch/details/article/355951/les_eoliennes_de_larc_jurassien_continuent_de_diviser.html
Lire l'article du Franc-Montagnard du 26 février 2011
Les éoliennes devront faire face à des vents contraires des plus tempétueux - Plus de 300 personnes motivées ont participé à la naissance de l'ASPFM à Saignelégier.
25 février 2011
L'Express/L'Impartial
ÉOLIENNES - Après des mois de grogne, la révolte anti-éoliennes s'est donné les moyens d'agir aux Franches-Montagnes. Sous le nom poétique de Librevent, le mouvement de lutte est officiellement né hier soir à Saignelégier.
La révolte contre les éoliennes a grondé hier soir à l'Hôtel de ville de Saignelégier: plus de 250 personnes ont constitué Librevent, l'Association pour la sauvegarde des paysages des Franches-Montagnes et des régions limitrophes (ASPFM). De tout le district, de tous bords politiques et de tous les âges, ces personnes se sont fédérées pour que des «promoteurs avides de profits» ne saccagent pas leur région.
«Cette lutte, nous allons la gagner ensemble!», a lancé le Noirmonier Jean-Marc Baume, déclenchant un tonnerre d'applaudissements. Portée par un ras-le-bol qui atteint aujourd'hui son paroxysme, l'assistance a suivi le mouvement comme un seul homme, résolu à se retrousser les manches pour mener de grandes actions et stopper la machine. «C'est la bataille du cœur contre le fric.» Ces mots de Jean-Daniel Tschan, élu président du mouvement, illustrent l'émotion qui régnait dans la salle, prête à empoigner son destin.
Le comité fraîchement nommé réunit également Karine Froidevaux (secrétaire), Raymond Béguelin (analyses techniques), Pascale Hoffmeyer et Philippe Queloz (communication et information), Frédéric Büchler et Heiner Baumgartner (relations politiques et analyses juridiques), ainsi que Jean-Marc Baume (finances). Ce dernier est allé droit au but: «Si nous voulons lutter contre les éoliennes, il nous faut des ronds.»
Dressant la liste de tous les projets d'éoliennes à l'étude à travers l'Arc jurassien, les membres du comité ont donné la chaire de poule à l'assemblée, évoquant de nouveaux mâts dépassant les 200 mètres de haut. Empêcher ces nouvelles installations est l'objectif premier de l'association, qui dispose désormais d'un statut juridique pour agir. La première opération concrète consistera à lancer une initiative dans toutes les communes des Franches-Montagnes, afin de demander un moratoire de dix ans sur toutes les études d'implantations de nouvelles éoliennes industrielles. Des études sur le terrain seront aussi réalisées, comme l'installation de sonomètres à proximité des éoliennes de Saint-Brais et du Peuchapatte. Des analyses juridiques seront par ailleurs engagées pour déterminer la responsabilité du canton dans l'érection des cinq premières éoliennes. A-t-il respecté la Constitution? Etudié tous les paramètres?
«Nous commencerons par employer des moyens légaux, mais s'il le faut, peut-être devrons-nous en arriver à l'illégalité?», a glissé Jean-Marc Baume, témoignant de la détermination générale.
Les députés David Eray, Bernard Varin et Edgar Sauser ont accepté d'adhérer au groupe «relations politiques». Quant à l'artiste-peintre Sylvère Rebetez, il a promis d'offrir une grande toile, pour permettre à l'association de récolter des fonds. /DWI
DELPHINE WILLEMIN
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BRUIT | Les turbines à vent perturbent des voisins à Saint-Brais (JU). Pro Natura Vaud s'inquiète aussi des nuisances des éoliennes.
[...] Si c'était à refaire? «Elles sont à 300 mètres de distance du village, la loi est respectée. Mais ce n'est sans doute pas assez, admet-il. Nous en tiendrons compte pour les prochaines implantations.»
« Autrefois la nature, maintenant le balayage incessant de cette pale devant la fenêtre de ma chambre.
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