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Échos > 2020 > ECHEC TOTAL DE l’EOLIEN EN CE QUI CONCERNE LA REDUCTION DES EMISSIONS DE CO2



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France



ECHEC TOTAL DE l’EOLIEN EN CE QUI CONCERNE LA REDUCTION DES EMISSIONS DE CO2
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Dossier constitué par Jean-Bernard Deloly (ingénieur retraité, ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications), avec la collaboration de Michel Lambert (ingénieur retraité EDF)
Pour un moratoire immédiat, et une redéfinition des objectifs associés à la transition écologique en ce qui concerne la production d’électricité.

L’échec total de 15 ans d’éolien en France: un moratoire immédiat s’impose

▪ Les bilansdu réseau de Transport de l'éléctricité (RTE) depuis 2006 ne font apparaître aucune diminution visible de la production d’électricité issue du thermique à combustible fossile, alors même que le total de l’éolien et du solaire représentait, en 2018, 70% du thermique à combustible fossile de 2006 (et l’éolien seul 52%).
En fait c’est du nucléaire, qui n’émet pas de CO2, qui a été évincé par la priorité d’injection de l’éolien et du solaire, et non du thermique à combustible fossile, contrairement à ce qu’affirme une étude grossièrement erronée de l’ADEME (Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie).

▪ N’ont donc à ce jour strictement servi à rien l’installation d’environ 8000 d’éoliennes (qu’il faut déjà commencer à remplacer), avec son cortège d’impacts sur les paysages, de problèmes sanitaires, d’atteinte à la biodiversité, de pollutions diverses et de scandales multiples2, ainsi quela mise en place ou le renforcement de milliers de kilomètres de lignes électriques.

N’ont toujours servi à rien un coût pour les consommateurs et la collectivité nationale de plus d’une dizaine de milliards d’euros, au profit pour l’essentiel d’acteurs étrangers.
Faut-il vraiment, comme cela est en cours, tripler tout cela d’ici 2028?

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SOMMAIRE
1- Introduction :  organisation du dossier
2-Les diverses sources de production d’électricité. Quelques chiffres.
2-1 Terminologie
2-2 Structure de la production d’électricité en France ; la distinction fondamentale, au plan technique, est celle entre sources « pilotables » et sources « intermittentes », et non entre sources « renouvelables » et sources « non renouvelables ».
2-3 L’éolien dans le monde

3- Données techniques.
3-1 Sauf à disposer d’ouvrages pharaoniques, on ne sait pas stocker l’électricité aux échelles concernées, et cette situation n’est pas prête d’évoluer, du fait des lois même de la physique.
3-1-1 Il  n’existe pas en effet aujourd’hui d’autres moyens de stockage, aux échelles concernées, que les « STEP » (« Stations de Transfert d'Energie par Pompage »).
3-1-2 Le seul autre moyen de stockage de masse évoqué est la production par électrolyse de gaz de synthèse (hydrogène, puis éventuellement méthane), puis son utilisation pour produire de l’électricité. Mais le rendement d’une telle opération est désastreux (au mieux 30%).
3-2 Durée, amplitude et rapidité des fluctuations de l’éolien,
3-2-1 Au niveau local
3-2-2 A des échelles plus importantes : le bobard de « l’effet de foisonnement »
3-2-3 Tout ce qui a été dit ci-dessus vaut aussi pour l’éolien marin.
3-2-4 Il n’y a rien de décisif à attendre d’une amélioration des prévisions météo.
3-3 Les conséquences de l’intermittence sur la production d’électricité
3-3-1 Un évident problème d’irrégularité de la production.
3-3-2 Mais aussi les conséquences de que, la production et la consommation d’électricité devant rester équilibrées à tout instant, les fluctuations permanentes et non maîtrisables de l’électricité issue de l’éolien et du solaire induisent des contraintes très fortes sur son utilisation ; il en résulte en définitive une augmentation de l’appel au thermique à combustible fossile
3.3-3 Analyse des contraintes qui en résultent sur le système de production et de transport de l’électricité, dans le cas de la France
3.3.3.1 Situation avant l’introduction de sources intermittentes (éolien et solaire)
3.3.3.2 Situation après l’introduction d’importantes puissances installées intermittentes (c’est-à-dire éolien et solaire), avec de plus obligation d’injection sur le réseau.

4-Quinze années de politique d’implantation massive de l’éolien en France, et toujours pas de signe visible d’une réduction de la consommation de combustible fossile…
4-1 Les chiffres de RTE
4-2 En fait, ce n’est pas du thermique que remplacent l’éolien et le solaire, mais essentiellement du nucléaire.
4-3 Ce qui a permis tout cela: la directive 2001/77/CE, depuis laquelle, par un véritable tour de passe-passe, des objectifs qui auraient du être des objectifs de réduction des émissions de CO2 ont été remplacés par des objectifs de proportion minimum d’électricité issue de sources renouvelables, ce qui n’est absolument pas la même chose.

5- Le bobard de  la « compétitivité » de l’éolien

6- La fable de l’éolien et du solaire, en tant qu’alternative décarbonnée « propre » au nucléaire.

7- Plus rien ne s’oppose aujourd’hui, juridiquement et techniquement, à la poursuite de la fuite en avant actuelle:
7-1 Elle résulte directement des engagements pris par le gouvernement français .
7-2 Techniquement et juridiquement rien ne s’oppose à la tenue des objectifs que s’est fixés le gouvernement français.

 

ANNEXE 1: Les très fortes limites de l’éolien (ainsi d’ailleurs que du solaire ) dans la réduction de l’utilisation de combustible fossile dans la production d’électricité. Le bilan désastreux de 30 ans d’éolien en Europe.

1-L’échec emblématique de l’Allemagne

2-Les raisons profonde de cet échec dans la réduction des émissions de CO2 : la très mauvaise qualité de l’électricité produite, du fait que le vent et l’ensoleillement ne sont pas maîtrisables, et qu’il faut à tout instant équilibrer production et consommation, limite la capacité d’absorption d’éolien et de solaire par un réseau, même lorsqu’il n’y a pas au total de surproduction.

3- Que signifie techniquement «équilibrer à tout moment la production et la consommation » ? Le problème crucial de la synchronisation des sources de production d’électricité.

4-De tout ce qui prècède résulte une limitation très forte de la capacité réelle des sources intermittentes à remplacer du thermique à combustible fossile (une dizaine de %?).

5-Soulignons que c’est uniquement l’interconnexion des réseaux nationaux qui a permis d’injecter dans certains pays de très fortes quantités d’éolien et le solaire, non seulement en permettant l’évacuation des surplus locaux d’électricité, mais en faisant si nécessaire participer à la synchronisation du réseau du pays émetteur la puissance pilotable des pays voisins.

6-En ce qui concerne l’électricité « exportée » d’origine intermittente, elle se répand dans les pays voisins, où elles évincent en priorité le nucléaire, lorsqu’il y en a; dans tous les cas elle perturbe le fonctionnement des réseaux concernés.

7- Au total, au niveau de l’Union Européenne considérée dans son ensemble, après 20 ans d’une politique de promotion forcenée de l’éolien et du solaire, un bilan carbone dont il n’est même pas certain qu’il soit positif.

8- Une règle absolue: quelle que soient les puissances installées intermittentes, garder une puissance installée pilotable supérieure à la puissance consommée maximum, avec de plus une certaine marge de sécurité.

ANNEXE 2-Efficacité de l’éolien et du solaire en ce qui concerne le remplacement du thermique à combustible fossile en France : analyse sur la période 2006-2018

ANNEXE 3- Les études prospectives de l’ADEME

 

ANNEXE 4- Références

 

 



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