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Echos > > Aveyron: 13 opponents of the Crassous wind project arrested on waking







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http://www.midilibre.fr/2018/01/25/projet-eolien-de-crassous-en-sud-aveyron-une-dizaine-d-opposants-interpelles,1618673.php

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EOLIEN Aveyron : 13 opposants au projet éolien de Crassous interpellés au réveil

Aveyron : 13 opposants au projet éolien de Crassous interpellés au réveil

Une opération de gendarmerie d'envergure a été menée, tôt, ce jeudi 25 janvier au matin.

Tôt ce jeudi matin, avant 7 heures, les gendarmes ont procédé à une dizaine d'interpellations à Camarès, Saint-Affrique et Saint-Victor-et-Melvieu. Une opération simultanée qui visait des opposants au projet éolien de Crassous, près de Saint-Affrique. Ces derniers avaient occupé illégalement le site de Crassous et bloqué l'avancée des travaux en décembre dernier. Convoqués par la gendarmerie, ils avaient indiqué, soutenus par plusieurs collectifs de lutte, ne pas vouloir se rendre à cette convocation.

Plusieurs dépôts de plainte à leur encontre auraient poussé les gendarmes à intervenir ce jour. D'après nos informations, treize d'entre eux ont été interpellés à leur domicile. Tous sont actuellement gardés à vue.

Appel au rassemblement

Dans un communiqué, le collectif d'opposition aux projets de transformateur de Saint-Victor et éolien de Crassous, l'Amassada regrette une "opération militaire démesurée" qui "semble répondre aux refus commun de plusieurs personnes d'aller à une série de convocations ayant été distribuées peu après le court blocage du 12 décembre 2017".

"Cette opération démontre une fois de plus que le Procureur de Rodez ayant mandaté la troupe, fait, comme ses semblables, bien peu cas de la présomption d'innocence. Opération dont les méthodes rappellent vaguement celles de l'anti-terrorisme", écrit encore l'Amassada, qui appelle à un "rassemblement bruyant" ce jeudi à 13h devant la gendarmerie de Saint-Affrique, et à 18h au Lieu-Dit, toujours à Saint-Affrique, pour "organiser l'auto-défense juridique".

Projet de six éoliennes

Pour rappel, le 12 décembre dernier, 25 opposants au projet éolien avaient bloqué une pelle mécanique, sur le chantier de Crassous. La demande de permis a été déposée le 13 juin 2007 par la société Ventura. Il a été délivré par la préfecture le 30 juin 2010 pour l'implantation de six éoliennes sur le plateau de Crassous selon un axe Nord-Est Sud-Ouest. Chaque éolienne a une puissance unitaire de 2 MW (Méga watts).

L'association pour la préservation de l'identité culturelle et du patrimoine naturel du canton de Saint-Affrique et des particuliers ont déposé plusieurs recours contre le projet. Le dernier datant du 9 juillet 2014 devant la cour d'appel de Bordeaux. Aujourd'hui, le projet est purgé de tout recours et peut démarrer.

 

suite ( déclaration Amassada)

suite ( article Reporterre)

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FRANCE

Aveyron: 13 opponents of the Crassous wind project arrested on waking

A large-scale police intervention was conducted early on the morning of Thursday, January 25th.

 

Early this Thursday morning, before 7 am, the policemen carried out a dozen arrests carried out and a dozen people were arrested in Camarès, Saint-Affrique and Saint-Victor-et-Melvieu. A simultaneous operation aimed at opponents of the Crassous wind project near Saint-Affrique.
The latter had illegally occupied the site of Crassous and blocked the progress of work last December.

Summoned by the gendarmerie, they had indicated, supported by several groups of struggle, not to want to go to this convocation.

Several complaints against them would have pushed the gendarmes to intervene today. According to our information, thirteen of them were arrested in their homes. All are currently held in custody.

Call for the rally

In a statement, the Amassada, the opposition group to the projects of the electric mega transformer of Saint-Victor and Crassous wind turbines, regrets an "excessive military operation" that "seems to respond to the common refusal of several people to go to a series of summonses having been distributed shortly after the short blocking of 12 December 2017 ".

"This operation demonstrates once again that the Prosecutor of Rodez having mandated the army does, like his fellow, very little case of the presumption of innocence." Operation whose methods vaguely recall those of the anti-terrorism ", writes again the Amassada, which calls for a "noisy gathering" this Thursday at 13h in front of police station of Saint-Affrique, and at 18h in locality, still in Saint-Affrique, to "organize the legal self-defense".

Project of six wind turbines

as a reminder, on December 12, 25 opponents of the wind project had blocked a mechanical shovel on the site of Crassous. The permit application was filed on June 13, 2007 by Ventura. It was issued by the prefecture on June 30, 2010 for the establishment of six wind turbines on the Crassous plateau along a North-East South-West axis. Each wind turbine has a unit power of 2 MW (Megawatts).

The association for the preservation of the cultural identity and natural heritage of the canton of Saint-Affrique and individuals has filed several appeals against the project. The last one, dated July 9, 2014, before the Bordeaux Court of Appeal.
Today, the project is purged of all recourse and can start.

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APPEL A MANIFESTER A RODEZ


Amassada
declaration du 29/01/2018

Bonjour à tous,

Nous étions plus de 50 à avoir fait le déplacement devant la tribunal de Rodez pour soutenir nos camarades et dénoncer l'absurdité des mesures tentées par Théolia et ses complices avocats "greelaw" (rire).
Dans une ambiance conviviale et ensoleillée, nous avons fait résonner nos instruments jusque dans l'enceinte du tribunal.
La salle d'audience fut remplie des nombreux soutiens physiques et symboliques à nos luttes.
Le rendu sera donné jeudi prochain, le 1er février, et parviendra directement à notre avocat.
Nous vous tiendrons évidemment au courant. Pour continuer à nous soutenir et nous aider à faire face à la répression, venez nous rejoindre samedi prochain à Saint Affrique dès 10h30.
Ce n'est qu'un combat, continuons le début !
Pas res nos arresta !
https://douze.noblogs.org/

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Declaration Amassada 28/01/2018

bonjour,    

Décidément, les promoteurs ont une imagination débordante lorsqu'il  s'agit de tenter de bloquer toute opposition !     Vendredi 26 dans la soirée, plusieurs personnes ont reçu la visite d'un   huissier de justice, afin de leur signifier leur comparution immédiate  ce lundi 29 janvier pour leur interdire tout accès au site de Crassous  sous peine d'astreinte.  C'est à la demande de Théolia (promoteurs du  parc éolien), que la justice a été saisie pour un référé heure à heure,  une procédure en accéléré que s'est empressé d'accepter la "justice".  Théolia demande ainsi à cette "justice" d'interdire à nos camarades un  espace comprenant routes et chemins de randonnée autour de Crassous  pendant une durée de 14 mois, sous peine d'une amende de 2000 € par  heure de présence.     Cette tentative, diligentée par des entreprises et des intérêts privées  pour restreindre les libertés des uns et des autres est une atteinte  grave aux droits fondamentaux, qui pourrait servir de jurisprudence aux  aménageurs de toute sorte. C'est pourquoi nous serons nombreux le jour  de leur procès, procès qui se déroulera  sans qu'aucun avocat de la  défense n'est eu accès au dossier complet avant l'audience.    Nous vous donnons donc rendez vous ce lundi 29 janvier à Rodez devant le  tribunal dés 10h30 pour soutenir les luttes et s'opposer à ces dérives  judiciaires. Apportez vos casseroles et autres ustensiles bruyants pour  que notre colère franchisse l'enceinte du tribunal.     Après une opération policière démesurée jeudi pour une simple  présomption de délit, voilà la justice qui se précipite au chevet  d'entreprises privées, et tente de museler toute opposition aux  éoliennes industrielles.     Face à ces intimidations, soyons de plus en plus nombreux à défendre nos  territoires et nos vies !     Restez mobilisés car dans les documents reçus par huissier, il est  précisé que théolia entend pouvoir reprendre ses travaux des le 1er  février. Des rendez-vous ultérieurs seront annoncés dans les prochains  mails.    Pas res nos arresta!  
bonjour, 
voici un appel à faire suivre et à signer par toutes les  associations, syndicats, et autres organisation qui se sentent  concernées.  Pour signer envoyer un mail avec confirmation et nom de l'organisation.      Rassemblement-tintamare pour les libertés à Saint-Affrique Samedi 3  Février 10H30        Suite à 13 gardes à vue dans différentes gendarmeries de l’Aveyron  et un projet de contrôle judiciaire par référé pour empêcher l’accès aux  environs du chantier de parc éolien de Crassous , il est programmé un  Rassemblement-tintamare, devant l'Hotel de Ville de Saint-Affrique,  commune du projet, ce Samedi 3 Février à 10h30.  Les gardes à vue se sont déroulées jeudi 25, dans le cadre d'une enquête  préliminaire pour un délit mineur après l’intervention démesurée de  dizaines de gendarmes au petit matin. Elles se sont déroulées loin des  yeux (Marcillac, Bozoul, Capdenac, Villefranche de Rouergue, Laissac,  Rodez... ) . Ce coup de force  n'a pour projet que d'intimider ceux et  celles qui voudraient s'opposer aux éoliennes industrielles et au projet  de méga Transfo à Saint Victor.  Aucune mises en examen à la sortie de ces 10 heures de privation de  liberté.     La liberté de manifester ses convictions n'a pas à être limitée ni  contrainte dans un élan de bombage de torse du gouvernement vis à vis  des luttes contre les GPI (grands projets inutiles) pour faire passer  l’abandon du projet d’aéroport de NDDL auprès des aménageurs.    Défendons les libertés fondamentales de manifester et protestons contre  la criminalisation des luttes.  
Habitants et habitantes d’Occitanie: « Aux libertés »!       
Contact: amassada@riseup.net

https://douze.noblogs.org/

AMASSADA  -  2

Rassemblement-tintamarre pour les libertés à Saint-Affrique Samedi 3 Février 10H30


Suite à 13 gardes à vue dans différentes gendarmeries de l’Aveyron et un projet de contrôle judiciaire par référé pour empêcher l’accès aux environs du chantier de parc éolien de Crassous , il est programmé un Rassemblement-tintamarre, devant l'Hotel de Ville de Saint-Affrique, commune du projet, ce Samedi 3 Février à 10h30.


Les gardes à vue se sont déroulées jeudi 25, dans le cadre d'une enquête préliminaire pour un délit mineur après l’intervention démesurée de dizaines de gendarmes au petit matin. Elles se sont déroulées loin des yeux (Marcillac, Bozoul, Capdenac, Villefranche de Rouergue, Laissac, Rodez... ) . Ce coup de force n'a pour projet que d'intimider ceux et celles qui voudraient s'opposer aux éoliennes industrielles et au projet de méga Transfo à Saint Victor.
Aucune mise en examen à la sortie de ces 10 heures de privation de liberté.
La liberté de manifester ses convictions n'a pas à être limitée ni contrainte dans un élan de bombage de torse du gouvernement vis à vis des luttes contre les GPI (grands projets inutiles) pour faire passer l’abandon du projet d’aéroport de NDDL auprès des aménageurs.
Défendons les libertés fondamentales de manifester et protestons contre la criminalisation des luttes.
 Habitants et habitantes d’Occitanie : « Aux libertés »!

amassada@riseup.net

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La tension monte contre les éoliennes en Aveyron

27 janvier 2018 / Grégoire Souchay (Reporterre)
https://reporterre.net/La-tension-monte-contre-les-eoliennes-en-Aveyron




La tension monte contre les éoliennes en Aveyron

Jeudi 25 janvier, treize personnes ont été interpellés à leur domicile et placées en garde-à-vue en Aveyron. L’opération fait suite au blocage d’un chantier éolien en décembre dernier. Elle pourrait donner une nouvelle énergie à la lutte contre le projet de transformateur électrique de Saint-Victor-et-Melvieu, notamment prévu pour les éoliennes.

- Saint-Affrique et Saint-Victor-et-Melvieu (Aveyron), reportage

Opération d’envergure dans le sud-Aveyron jeudi matin 25 janvier, menée sans violences physiques, mais avec l’usage de menottes. Treize personnes ont été interpellées, dont les deux parents d’enfants en bas-âge. Elles ont été placées en garde à vue un peut partout dans les casernes du département, avant d’être libérées en fin de journée.

Il faut remonter un mois plus tôt, sur un chantier d’installation d‘éoliennes, sur la commune de Saint-Affrique pour comprendre l’enjeu. Le 12 décembre 2017, une trentaine de personnes se rendait physiquement sur le chantier d’une centrale de six mâts éoliens, près du lieu-dit Crassous. Un projet lancé il y a bientôt dix ans et dont tous les recours en justice ont été rejetés. Sur le mot d’ordre humoristique « oui à l’enfouissement des éoliennes », ils sont parvenus à rejoindre les pelleteuses en train de défricher la zone d’implantation des futures machines et ont stoppé le chantier. Celui-ci reprenait début janvier, cette fois, sous bonne garde policière assorti d’une interdiction de stationner à proximité prises par le maire de Saint-Affrique, favorable au projet, qui déclarait dans la presse locale : « A présent, force à loi. Il faut qu’on en finisse avec le comportement de certains. Et que la société puisse mettre en action son chantier. »

Chantier éolien : déforestation avant implantation du premier mât

Dans le même temps, une dizaine de personnes recevaient une convocation en gendarmerie pour « entrave concertée à l’exercice de la liberté du travail » et « vol » (des panneaux de chantiers auraient été subtilisés). Il semble que les plaintes émanent de la société Arlès, entreprise locale en charge du déboisement. Fait étonnant : les convocations touchaient toutes les composantes de la lutte, militants très investis, agriculteurs, simples sympathisants. Collectivement, décision a été prise le 8 janvier de refuser de se rendre à ces convocations qui « constituent une tentative d’intimidation et de division d’un mouvement qui est amorcé, ici et ailleurs, contre l’invasion éolienne et le méga transformateur », déclaraient alors les militants.

Comme ils s’y attendaient, les militants ont donc vu débarquer trois semaines plus tard les forces de l’ordre, pour les amener de force en garde à vue pour être auditionnées.

La réaction des soutiens n’a pas tardé. Dès 13 h, jeudi, une petite cinquantaine de personnes se sont retrouvés devant la gendarmerie de Saint-Affrique, pour protester à coup de casserole et sirènes contre ce « coup de pression ». Devant les caméras et la presse régionales, le colonel Le Floc’h, commandant du groupement de gendarmerie de l’Aveyron, expliquait de manière lapidaire « qu’une opération judiciaire et en cours » et que par conséquent « il ne communiquera pas ». Même silence du côté du procureur de la République de Rodez.

Au fil de la journée, dans une ambiance bon enfant mêlée d’inquiétude pour leurs camarades, les militants ont compris que les personnes arrêtées ont été placées en garde-à-vue dans des gendarmeries de Villefranche-de-Rouergue, Rodez et même à l’autre bout du département. « Bravo le bilan écologique ! » s’amusait un manifestant. A 16 h 30, le procureur a finalement ordonné la libération des interpellés, qui purent se retrouver le soir à Saint-Affrique, lors d’une soirée sur l’autodéfense juridique dans le café associatif local.

Pourquoi un tel dispositif pour relâcher tout le monde quelques heures plus tard ? Contacté par Reporterre, l’avocat des militants, Maitre Gallon, explique que « ce genre de procédure n’est pas une nouveauté ». Il a déjà eu à défendre des Faucheurs volontaires, et estime que « dans la logique policière, l’arrestation simultanée permet d’éviter la concertation entre les personnes visées tandis que la dispersion des gardes-à-vue permet d’éviter un rassemblement trop important en un point fixe. »

C’est donc maintenant au procureur de décider ou non de poursuites et donc d’aller vers un procès au tribunal correctionnel. Sur l’antenne de la radio associative locale, Nelly, l’une des interpellées, expliquait jeudi : « On y était prêts, ce n’est pas grave une garde-à-vue, les délits reprochés auront assez peu de conséquences ». Elle ajoute : « On sentait bien que c’était un coup de pression et une volonté de diviser les militants » même si « on n’était pas traités comme des délinquants, ils savent que c’est un contexte particulier ».

Reste que cette démonstration de force, si elle vise à intimider, pourrait avoir l’effet inverse et redonner de la vigueur au mouvement militant local. Car, la lutte anti-éolienne à Saint-Affrique est directement liée à une autre lutte, celle contre le projet de transformateur électrique de St-Victor-et-Melvieu, à 15 km de là. Ce projet, porté par RTE (Réseau de transport d’électricité, filiale à 100 % d’EDF) vise à accroître les capacités du réseau haute tension notamment du fait du raccordement ... de nouvelles éoliennes. Ce projet de transformateur, a été découvert en 2010 par une conseillère municipale du village de Saint-Victor-et-Melvieu et a déjà donné lieu a une bataille juridique menée par l’association plateau Survolté.

Un impact sur l’environnement pas vraiment négligeable

Aujourd’hui, c’est le fond même des logiques de réseau et de transition énergétique à grande échelle qui est contesté par une partie des opposants réunis au sein de l’assemblée de l’Amassada, qui ont construit des lieux d’occupation sur le site envisagé pour le projet.
Saint-Victor est désormais reconnu nationalement comme un pôle de lutte et d’occupation, après Notre-Dame-Des-Landes. De quoi agiter les fantasmes des éditorialistes locaux sur un éventuel « débarquement de zadistes » pour renforcer la lutte. Mais à Saint-Victor, l’occupation a toujours été pensée en lien avec le territoire, son histoire occitane, et dans le rejet des cadres posés par l’administration pour le projet. Remettant en cause l’argument de sa nécessité technique, les opposants qualifient l’enquête publique de « une mascarade » et ont décidé début novembre de bloquer l’ouverture de la permanence du commissaire-enquêteur.

Le 7 novembre 2017, la contestation de l’enquête publique

Cette action festive et non-violente a provoqué le déplacement des bureaux de l’enquête publique à 50 km au nord, loin de là où le projet est combattu ! Une preuve supplémentaire pour les militants du caractère illusoire de la consultation.

Après l’avis favorable remis par les commissaires enquêteurs le 11 janvier dernier, le promoteur a communiqué le 19 janvier, s’engageant à suivre les recommandations des commissaires enquêteurs (enfouissement d’une ligne THT, isolation sonore du chantier et indemnisation des habitants du hameau voisin).

Rapport d’enquête publique sur le transformateur de Saint-Victor, janvier 2018

Il ne manque donc plus que la signature de la déclaration d’utilité publique par la préfète du département pour démarrer le chantier. Dans ce contexte, ces arrestations, sans suite à ce jour, pourraient donner du grain à moudre aux militants. « On a désormais la preuve que la transition énergétique a besoin des forces de l’ordre pour avancer », lançait jeudi soir un des interpellés. Une manière de rallier à la lutte une partie de la population, jusqu’ici frileuse à soutenir ouvertement des militants dont les actions (envahissement de réunion, refus de l’enquête publique) sont loin de faire l’unanimité. Un chantier collectif est désormais lancé pour rendre habitable les cabanes de l’Amassada, une nouvelle étape de la bataille anti-industrielle en sud Aveyron.

La maison de l’Amassada

 


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